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L'être veut être
Partager la rancune
Dans le cycle vicieux
Qui tourne encore vers la mort
Et le vide croît
D'un conflit qui alimente
Sa propre haine
Cirque, on vole
Eussions-nous la chance
De virevolter dans des cercles
Dans le vide et le silence
Rempli de mains qui se tapent
Acclamer le vacarme du succès
Concrétiser le bruit du sentiment
Qui tape et tape encore
Ces mains confondues dans la mêlée
L'exaltation de mes membres
Comme mes neurones foncent
Tout tape à l'intérieur et se cogne
Quand l'idée veut sortir
Et se heurte contre les parois
D'un crâne clos - retient le bruit
Tout éclate dans le Noir
Le silence brise la couleur
L'éclat est lumineux
Qu'une tempête éclaire
Inondée d'électricité qui se choque
Je suis estomaquée
Les chocs ébranlent le sens
L'édifice croule dans la structure
S'affaisse les fondements de l'esprit
Qui a laissé tomber les hauteurs
Érigées en lignes fixes
Je n'arrive pas à le dessiner
Le trait bifurque mes yeux tremblent
La courbe creuse l'espace
Elle est si fine et disparaît en profondeur
Derrière la surface qui me sert d'image
Du monde que je vis en rond
Que je vois en limites-stop
Un point de vue se pose et se repose dans le mouvement aveugle
Choses qui veulent être
La perception confère l'essence
À l'immédiat reçu en sa simultanéité
Un mouvement pris dans son instant
Temps qui se tisse en crochet
Sur le fauteuil j'y ai passé 7 jours
Le dernier épuisé
Dans la contrainte volontaire
Des mains libres par l'intention
Qui arbitre le geste-contrainte
Je dirige la finalité de mon tissage
Sans queue ni tête